« Mathématiques et Vivre Ensemble »

Conférence organisée par la CIEAEM Commission internationale pour l’étude et l’amélioration de l’enseignement des mathématiques.

Conférence du 15–19 Juillet 2018


    •    Co-organisateur : Fondation Djanatu al-Arif
    •    En collaboration avec AISA ONG Internationale
    •    En partenariat avec l’Université Abdelhamid Ibn Badis

La conférence :
Le programme de la Conférence comprend diverses activités : des sessions plénières et semi plénières, des groupes de travail, des communications, un Forum aux idées.

 


 
Les conférences plénières :
Professeure Michaela Kaslova (Université Charles, Prague, République Tchèque), athématiques et socialisation en classe maternelle
Professeur Djamil Aïssani (Université Abderrahmane Mira – Bejaia, Algérie), Repenser l’Histoire des maths
Conférencier contacté en attente de réponse, Mathématiques en dialogue
Professeur Moustapha Sokhna (Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Sénégal), Mathématiques et Digital Learning

Langues officielles de la conférence :
Les langues officielles de la conférence sont le Français et l’Anglais

Sous thème 1 : Mathématiques et éducation durable
    •    Mathématiques et Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.
    •    Mathématiques et genre.
    •    Mathématiques et pédagogies coopératives.

Sous thème 2 : Mathématiques transfrontières
    •    Globalisation et Internet : technologie de l’information, EAD, MOOC,
    •    Coopérations de classes et d’écoles au-delà des frontières.
    •    Enseigner dans Les classes multiculturelles.
    •    Formation des enseignants à enseigner en milieu multiculturel.

Sous thème 3 : Mathématiques et dialogue avec les autres disciplines
    •    Activités transdisciplinaires, interdisciplinaires et pluridisciplinaires.
    •    Recherche collaborative entre enseignants et chercheurs.

Sous thème 4 : repenser l’Histoire des mathématiques
    •    Mathématiques, mathématiciennes et mathématiciens oubliés.
    •    Activités en classe utilisant l’histoire des mathématiques

Les personnes intéressées peuvent  télécharger l’annonce qui contient  tous les éléments pour s’inscrire et proposer une communication : https://cieaem70.sciencesconf.org/

 

 

Télécharger le dossier de présentation (PDF) (1.6 Mo)

 

 

 

Télécharger le programme du Congrès (488.4 Ko)

 

 

Problématique
Vivre ensemble c’est faire ensemble : comment repenser l’éducation mathématique pour un « mieux vivre ensemble » ?

 

Les cours de mathématiques ne pourraient-ils pas être l’occasion de confronter la pensée mathématique, d’apprendre les mathématiques et aussi l’art de vivre ensemble, d’évoluer ensemble par la communication et le raisonnement, grâce à l’échange, la collaboration entre élèves, élèves et professeurs, entre professeurs, entre enseignants et chercheurs dans des recherches collaboratives ?
D’autre part, quel impact positif pour le vivre ensemble peuvent avoir les mathématiques dans la société humaine et pas seulement dans la classe ? Cela peut se faire par les élèves, acteurs d’aujourd’hui et citoyens de demain, par l’influence qu’ils peuvent avoir sur leur famille en modifiant leur comportement, par des actions mathématiques hors les murs des écoles et des universités.


« Historiquement, la CIEAEM est européenne. Toutefois, son style attire de plus en plus de participants venant d’autres pays et d’autres continents. Leurs points de vue et leurs soucis occupent une part grandissante dans les activités de la CIEAEM et ouvrent des perspectives stimulantes bien que préoccupantes pour l’enseignement des mathématiques en tant qu’entreprise mondiale. La CIEAEM affronte le dilemme de l’échange et du partage de vues, afin d’aider et de coopérer sans toutefois imposer une centralisation sur l’Europe, en évitant ainsi une aliénation culturelle. Riche de son expérience, la CIEAEM pense que la compréhension mutuelle, l’estime sur les plans humains et professionnels ainsi qu’un discours attentif et honnête, surmontent ces difficultés. » (Manifeste CIEAEM)


« Mises à part les exigences toujours plus grandes pour les qualifications sur le marché du travail, les institutions éducatives sont jugées, plus souvent qu’avant, par rapport à leurs contributions aux besoins socio-économiques locaux, régionaux, nationaux et parfois même mondiaux. On parle ainsi de service public, de distribution des richesses, de transfert technologique, de solutions aux différents problèmes, de production hautement qualifiée, de réduction des inégalités… pour ne citer que ces quelques exemples. » (Manifeste CIEAEM)


Aujourd’hui : les 17 Objectifs de développement durable des Nations Unies sont inscrits dans les programmes d’enseignement de nombreux pays. Parmi ceux-ci les 5 objectifs suivants sont plus particulièrement en rapport avec l’éducation.


Objectif 4 :

Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.
Objectif 5 :

Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
Objectif 10 :

Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre.
Objectif 16 :

Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes.
Objectif 17 :

Renforcer les moyens de mettre en œuvre le partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser.


Vivre ensemble c’est faire ensemble. Quel pourrait être l’apport des mathématiques ?

 

Quelques questions concernant Mathématiques et Vivre ensemble issues du Manifeste de la CIEAEM.


Comment créer des conditions sociales aboutissant à des pratiques d’enseignement et d’apprentissage fondées sur la justice et l’équité ?


Quels sont, aujourd’hui, les bénéficiaires de l’éducation mathématique ? Est-ce différent d’il y a 50 ans ?


Comment rendre la société consciente du fait que l’éducation mathématique peut donner le sens des responsabilités et aider à promouvoir, dans une perspective démocratique, des nouvelles formes de contrats sociaux, de communication et de discours ?


L’éducation mathématique est-elle un outil puissant dans les vertus démocratiques de base, pour permettre aux gens d’avoir des pensées et des attitudes critiques?


Comment l’enseignement des mathématiques peut-il favoriser un meilleur jugement et un bon savoir faire plutôt qu’une habileté théorique ?


Etant donné l’omniprésence de la pauvreté et de la violence dans la majeure partie du monde, la coopération dans le secteur de l’enseignement des mathématiques peut-elle contribuer de quelque façon que ce soit à échapper à cette situation ?


Comment des communautés de conditions politiques, culturelles et sociales différentes peuvent-elles trouver de nouvelles voies pour mieux tirer avantage d’une coopération avec d’autres ?