Émission « Islam » sur France 2, dimanche 8 octobre 2017

 

Troisième chapitre. Le soufisme, les grandes figures.

 

Avec Cheikh Khaled Bentounes et Abd-al-Haqq Guiderdoni.

 

 

 

L'héritage des grandes figures du soufisme a marqué la conscience.

L’affirmation de ce message spirituel est humaniste: cette tolérance, ce Bel Agir avec lequel ils ont voulu apporter une aide à l’humanité, sans distinction, et pas seulement aux Musulmans, mais dans l’universel.

 

Alors l’homme c’est quoi ? C’est d’abord une conscience. Il faut bien s’entendre sur ce qu’est l’humain? C’est d’abord une conscience. Plus notre conscience augmente et plus nous nous approchons de cette humanité. Plus notre conscience descend, plus nous nous approchons de notre animalité. Pour comprendre le soufisme, pour comprendre ces maîtres, il faut comparer. Qu’est-ce que les autres ont apporté par rapport à eux? A ce moment on comprend toute la désertification de notre époque. Ces hommes-là, leur message est d’une actualité, je dirais essentielle.

 

Le soufisme devient une voie qui nous interpelle et qui interpelle le monde musulman. Retrouvez votre spiritualité, c’est-à-dire votre colonne vertébrale.

Cheikh Bentounes

 

 

"Il y a des soufis qui ont été très discrets et puis il y a des soufis qui ont été très connus de leur temps et qui ont eu des milliers de disciples. Le soufi est d’abord un serviteur. Il manifeste de façon évidente la station de la servitude: Soit être dans la solitude pour servir Dieu, soit servir Dieu à travrers les hommes. Le soufi continue là ou Dieu le met. Il ne recherche pas les honneurs, mais il recherche la satisfaction de Dieu. Cette satisfaction peut passer par l’obscurité comme par la célébrité."

Abd el-haqq Guiderdoni