Dans la presse en ce moment :
Cheikh Bentounes, l'esprit soufi. Les voeux 2017.
Emission Faut pas croire à la RTS Radio Télévision Suisse, le 31 décembre 2016
Guide spirituel de la confrérie soufie Alâwiyya, le Cheikh Khaled Bentounes parcourt le monde pour promouvoir la paix, le dialogue interreligieux, l’égalité homme-femme et la protection de l’environnement. Rencontre avec un homme qui puise son énergie et ses convictions dans un islam profondément spirituel.
6 janvier 2016 | Frédéric Koller
Cheikh Bentounes, le leader spirituel de la confrérie soufie Alawiyya, pointe du doigt la filiation idéologique entre les kamikazes de Paris et les oulémas saoudiens qui prônent un islam qui tue tout esprit critique. Il s’étonne de l’aveuglement de l’Occident face au rôle des financiers du Golfe dans la radicalisation de la religion depuis des décennies.
Le religieux est de retour sur la scène internationale avec, de la part des groupes extrémistes, une instrumentalisation des religions qui complique le dialogue. Cette interprétation radicale du religieux n’est le fait que de petites minorités, mais leur impact est préoccupant. Interview du Cheikh Khaled Bentounès, leader spirituel de la confrérie soufie Alawiyya.
Considéré aujourd’hui comme l’une des figures les plus éminentes du soufisme, le Cheikh Khaled Bentounes est avant tout l’héritier d’un mouvement spirituel dont les racines remontent à la grande mystique de l’Islam médiéval. Dans un livre intitulé "La Fraternité en héritage" (Editions Albin Michel, 2009), il raconte la fabuleuse aventure humaine de ses pères.
La paix. Beaucoup y aspirent, les Etats en parlent, mais qu'elle est sa nature réelle? Est-ce l'absence de guerre? Comment s'engager à la construire? Cheikh Bentounes le clame haut et fort. "Le monde de demain se construit avec l'autre et non pas l'un contre l'autre". Or, l'actualité semble lui prouver que cet idéal est encore très lointain. Sa réponse ne souffre d'aucune ambiguïté: "agissons!" Car la paix, c'est un état d'être. Invité: Cheikh Bentounes, maître soufi de la Confrérie Alâwiyya.
Une trentaine de marcheurs, principalement musulmans et chrétiens, marchent pour la paix du Flüeli-Ranft à Berne, du 25 au 31 mai 2014. Au terme de ce « Périple pour une culture de paix », organisé par l'Association internationale soufie Alâwiyya (AISA) avec le soutien de l'association Compostelle-Cordoue, les participants remettront au président de la Confédération, Didier Burkhalter, le message de paix envoyé naguère par saint Nicolas de Flüe aux Bernois.