7 octobre 2016

par Khidr Ali

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Cheikh Khaled Bentounes, président d’honneur de l’Association Internationale Soufie Alâwiyya (AISA ONG), a été reçu le 4 octobre 2016 à New York par Peter Thomson, Président de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, la plus grande instance Onusienne. L’audience s’est déroulée en présence de Sabri Boukadoum, représentant permanent d’Algérie à l’ONU (au milieu sur la photo).

 

Selon Cheikh Bentounes, « le message d’AISA ONG Internationale a été pleinement reçu ». Selon lui, le président Peter Thomson « a longuement écouté et compris la nécessité et l’importance » de l’action d’AISA en faveur du vivre ensemble. « Il nous apporte son plein soutien, nous demandant de sensibiliser davantage l’opinion internationale et les représentants des pays à l’ONU », explique Cheikh Bentounes, dans un compte rendu de cette audience, au cours de laquelle il a insisté pour sa part, sur « la nécessite d’écouter d’avantage la voie de la société civile musulmane de la famille humaine ».

Le président d’AISA profitera pour informer son hôte que « plus de 350 millions  fidèles musulmans sont soufis, et à travers les lettres de soutien de leurs Cheikhs, ils nous encouragent dans cette action, alors que de nombreux leaders religieux d’autres confessions, personnalités politiques, intellectuels, écrivains, enseignants, journalistes… approuvent notre action car tous désirent que le monde puisse vivre dans la réconciliation et la paix ».

Et Cheikh Khaled Bentounes d’insister sur le caractère urgent de sa démarche d’où « la nécessité que les instances internationales puissent œuvrer pour l’éducation et la culture de paix ; notamment en direction de la jeunesse qui est invitée à construire un avenir en commun l’un avec l’autre et non l’un contre l’autre ».

Le Président de l’Assemblée générale de l’ONU a; pour sa part, félicité son interlocuteur pour ses engagements et a dit souhaiter, dans les plus bref délais, qu’un pays puisse déposer une mention auprès de son cabinet, pour entamer la procédure pour réunir un nombre important de pays qui soutiennent l’initiative du Cheikh Khaled Bentounes pour l’institution de la journée mondiale pour la paix et le vivre ensemble.

L’Algérie en première ligne ?

Trois Etats sont prêts à faire cette démarche, révélera le guide spirituel de la Tariqa Alâwiyya, « nous serions heureux que notre pays l’Algérie d’où est parti cet appel en octobre 2014, à l’occasion du congrès international du féminin « Paroles aux femmes », soit le premier à agir dans ce sens dans les plus bref délais ».

Et le Cheikh d’indiquer que « Nous avons constaté que les diplomates algériens ont été enthousiasmés par notre projet, et qu’ils étaient prêts à passer à l’action dès qu’ils recevront les instructions nécessaires. Nous espérons que les hautes autorités de notre pays, nous accompagnent dans cette noble tâche au service de tout être humain et de tous citoyens et citoyennes algériens. »

Par ailleurs, après l’audience que lui a accordée Peter Thomson, Président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le Cheikh Bentounes lui a adressé une lettre dans laquelle il a rappelé les grandes lignes du projet de la Journée mondiale de la Paix et du Vivre ensemble. Il a expliqué en outre que « L’Ordre Soufi Alâwî œuvre depuis plus d’une centaine d’années à la promotion du dialogue inter-religieux, la culture de paix et du vivre ensemble au Maghreb et en Europe et ailleurs dans le monde », indiquant que cet Ordre est reconnu comme « une école de paix et de convivialité religieuse par l’UNESCO, qui a rendu hommage à son fondateur le Cheikh Al-'Alâwî . »