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Congrès International Féminin - Jour 1

 

 

Au-delà de redonner la parole aux femmes et de traiter de leur place dans la société musulmane, le Congrès international féminin a pour ambition de créer un espace de réflexion et d'action autour de l'énergie féminine porteuse de paix. 

Le 28 octobre, premier jour du Congrès, a débuté par une conférence présidée par l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Djibril Sène et animée par les interventions de l'anthropologue Youssef Seddik, l'historienne Audrey Fella et la psychothérapeute Valérie Colin-Simard. Plusieurs ateliers, sur les thèmes, notamment, des « stéréotypes féminins », des « violences à l'égard des femmes », du « féminin dans le Coran », ont réuni un public nombreux. 

Inaugurée ce même jour, l'exposition « Voilement – Dévoilement » vise à montrer la place du féminin dans les traditions et à travers l'Histoire mais aussi à déconstruire les idées reçues sur les rôles dévolus aux femmes.

 

 

Congrès International Féminin - Jour 2

 

 

La deuxième journée du Congrès international féminin, mercredi 29 octobre, à Oran, s'est poursuivie par deux conférences en matinée. 



 

Présidée par Fatima-Zohra Bensoltane, engagée dans de nombreuses actions pour la protection de l'enfance, la première conférence est intitulée « Éthique et éducation ».

Hoda Mahmud Darwish, doyenne à l'université de Zagazig (Egypte) et membre de l'Union des historiens arabes, a abordé le rôle des valeurs éthiques dans l'éducation dans un contexte de plus en plus difficile.

Le journaliste Patrick Busquet , représentant de la Fondation Hirondelle, une ONG qui soutient des médias dans les zones de guerre ou des pays en situations de postconflit, invite médias et consommateurs médiatiques à laisser plus de place à la beauté et à l'optimisme sans toutefois nier les catastrophes.

Insistant sur la nécessité de réformer le système éducatif, Mustapha Cherif, philosophe et expert en dialogue interreligieux, plaide pour que le futur se construise sur une base de respect de liberté de confiance, de dignité humaine et de différences.


Présidée par Khadija Terki, médecin, la deuxième conférence, si elle a pour titre « Tradition et modernité », n'oppose pas les deux termes. Pour les congressistes, les traditions bonifient la modernité en même temps que la modernité fait évoluer les traditions.


Rappelant que 70 % des réfugiés sont des femmes et des enfants, Leila Zerrougui, représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés aux Nations unies, a souligné la nécessité de la représentation des femmes à des postes de décision et autour des tables de négociation pour la paix.


Pour la sociologue Fatima Oussedik, professeure à l'université d'Alger, il est temps de repenser la tradition comme un mouvement ancré dans le monde actuel. 
Enfin, pour Aissa Belmekki, chercheur en anthropologie politique et économiste, la transmodernité, où s'exerce une citoyenneté à égalité hommes-femmes, est une étape nécessaire pour dépasser le patriarcat et le capitalisme. 



 

L'après-midi, quatre ateliers ont permis des échanges fructueux entre spécialistes et public sur les thèmes du « débat intergénérationnel », des « médias », de la « transmission dans les sociétés traditionnelles » et de la « pédagogie d'éveil ».

 

 

Congrès International Féminin - Jour 3

 

http://www.saphirnews.com/Congres-international-feminin-Jour-3-video_a19903.html

 

Le 30 octobre 2014, la troisième journée du Congrès international féminin a porté sur deux thèmes « Voilement / Dévoilement » et « Culture de paix ».

 

Lors de la première conférence « Voilement / Dévoilement », Abderrazak Guessoum, philosophe, membre de l'Union des écrivains algériens et président de séance, a évoqué le Coran au féminin.


Traitant de l'exégèse du Coran au féminin, l'islamologue Mongia Nefsi Souahi a plaidé pour une nouvelle interprétation du Livre saint afin de parvenir à un juste équilibre hommes-femmes dans la religion musulmane.

La professeure de sciences islamiques Meriem Attia a complaété le propos en évoquant les hadiths misogynes qui ont contribué à donner une mauvaise image de l'islam et a incité à déconstruire les fausses vérités s'agissant de l'islam.


Quant à Mohammad Akram Nadwi, enseignant, écrivain et chercheur associé au Centre des études islamiques d'Oxford, il a évoqué la mémoire oubliée des 9 000 femmes savantes de l'islam.

 

La dernière conférence du congrès, présidée par Virginie Larousse, rédactrice en chef du Monde des religions, était pleinement consacrée à la culture de paix. 
Keiko Takai Nakamura, professeure agrégée et spécialisée en anthropologie culturelle, a expliqué le fonctionnement des kaizen, un mouvement de développement durable et socio-économique japonais tout autant que philosophie de la vie à laquelle les femmes ont joué un rôle prépondérant.


Delia Mamon, fondatrice de la Fondation Graines de paix, a expliqué les missions et les valeurs de cette ONG d'éducation à la culture de paix, fondée en 2005, à Genève.

Cheikh Khaled Bentounes, quant à lui, a appelé le public à apporter sa signature à une pétition proposant aux Nations unies de décréter une Journée Mondiale du Vivre Ensemble.

 



A l'issue de ce Congrès ayant rassemblé des représentants de plus de 25 nationalités, une liste de recommandations, appelée la « Déclaration d'Oran », a été publiée pour que la première édition du Congrès international féminin devienne la base de réalisations communes afin de mettre en place une plateforme d'actions concrètes en faveur de la culture de la paix.

 

Congrès International Féminin - Jour 4

 

http://www.saphirnews.com/Congres-international-feminin-Jour-4-video_a19943.html

 

La 4e journée du Congrès international féminin, était entièrement consacrée à la spiritualité. Départ pour Mostaganem, au nord-ouest de l'Algérie, pour découvrir la zaouïa Alawiyya, confrérie soufie fondée en 1909. Puis visite du Jardin des connaissants, conçu en spirales et propice à la méditation, de la Fondation méditerranéenne Djanatu al-Arif pour le développement durable.

 



« Religieux comme non-religieux doivent apporter leur pierre à l'édification de la paix, le Congrès n'étant que le premier pas d'un long chemin » encore à parcourir, estime Cheikh Khaled Bentounes, guide spirituel de la confrérie Alawiyya et initiateur du Congrès international féminin.

 



« Si nous souhaitons que le monde change, ce n'est pas l'affaire d'un homme, d'un peuple, d'une culture, c'est l'affaire de tous. Arrêtons ce saccage du monde, cette prédation de la Terre ! », tance cheikh Bentounes. Il garde cependant son optimisme, en lançant : « Imaginons une culture de paix, une économie de paix, des académies de paix ! Imaginons une banque mondiale de la paix. Osons l'impossible ! »

 

 

Inauguration du Congrès :

 

 

Présentation de l'exposition phare du Congrès :

 

 

Allocution de Monsieur Mohamed Ali Boughazi :

 

 

Allocution de Madame Mounia Messlem :

 

 

Allocution de Monsieur Abdelghani Zaalane, Wali d'Oran :

 

 

Congrès International Féminin couvert par TV5MONDE Afrique :

 

 

Journal Télévisé de Canal Algérie :

 

 

Interview du Cheikh Khaled Bentounes :

 

 

Déclaration de Madame Mounia Messlem :

 

 

Congrès International Féminin pour une Culture de Paix - Parole aux Femmes.

Interview du Cheikh Bentounes sur Canal Algérie qui fait un retour sur le Congrès et les 3198 participants.